samedi 11 juillet 2009

LE TEMPS DES CONFITURES


Comme chaque année, nous n'avons pas failli au rituel saisonnier de la CONFITURE D'ABRICOTS


Tableau du fond = petite nature morte peinte par ma maman.

Et cela commence par la cueillette des ROUGE DU ROUSSILLON dont nous conservons six ou sept arbres pour notre conso personnelle et celle de nos proches et amis. Cette variété d'abricots, la meilleure pour la confiture (ce n'est pas du chauvinisme, je le répète, je ne suis pas d'ici) car ce petit fruit très gouteux et un peu farineux ne donne pas trop d'eau à la cuisson et offre un parfum remarquable à la confiture, n'est plus trop cultivée malheureusement. Et oui, le consommateur veut du gros, bien coloré et sans défaut...mais voilà qui dit beau ne dit pas forcément bon, et notre pauvre rouge du Roussillon est abandonné car il ne répond pas aux critères des grandes surfaces. Il est trop petit !



Bref, nous savons faire la différence entre BEAU et BON, et nous avons choisi....Nous privilégions les valeurs gustatives de nos fruits aux valeurs purement visuelles, ce qui donne ceci, une fois les abricots triés et lavés, ils sont mis au sucre pendant quelques heures. Ce délai avant la cuisson, permet au sucre de fondre complètement et de diminuer justement le temps de cuisson.


La cuisson peut démarrer. Chez nous, c'est une affaire d'HOMMES !
C'est mon père, surnommé Panoramix (qui a fait de la confiture industrielle pendant plus de vingt ans), qui fait toutes ses confitures et qui a initié son gendre.
Monsieur s'installe donc dans son atelier et se met à l'œuvre.




Le mélange ABRICOTS + SUCRE + quelques amandes (de noyaux d'abricots) est porté à ébullition et écumé...


Vérification de la cuisson avec un réfractomètre* généreusement offert par papa.


C'est cuit. On peut attaquer la mise en pots.


Et voilà une fournée de prête. Y a plus qu'à ranger les pots à l'abri de la lumière, dans un endroit frais avant de faire la distribution à quelques amateurs bien choisis ou de satisfaire notre gourmandise cet hiver quand il n'y aura plus aucun fruit au verger !


* Un réfractomètre sert à mesurer la teneur en matière sèche des jus sucrés entre autres. Ici, il nous donne en % la teneur en fruit+sucre restant après évaporation de l'eau contenue dans les abricots. Nous arrêtons la cuisson à 60%. Cette méthode est moins aléatoire que certains critères comme le "nappage" ou le temps de cuisson.

5 commentaires:

  1. Je confirme y'a pas meilleur que les petits aux taches de rousseur du Roussillon !!

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  2. je n arrive pas a t envoyer des messages
    bises gisele

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  3. donc je disais je suis moi aussi ds les confitures mais chez moi c est une affaire de femmes!!!!!
    est tu la cet apres midi pour ceuillir des nectarines
    les photos sont superbes
    bises gisele

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  4. Bonsoir,

    C'est la première fois que je viens sur ce blog,il est superbe ! En ce qui me concerne, hélas, j'ai du renoncer aux confitures, les fruits sont bien trop chers, je les faisais surtout pour donner aux enfants et aux petits-enfants qui les préféraient à celles du commerce. Il me semble en voyant les photos que je sens l'odeur des fruits et du sucre qui cuisent. Je ressents comme un manque mais il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur, je finis les réserves. Qui sait, si une bonne occasion se présente,je me laisserai peut être tenter pour quelques bocaux seulement. Où sont les étagères d'antan bien garnies ?

    Je vais rêver à la bassine de cuivre fumante, au pèse-sirop et à l'assiette froide qui me permettaient de vérifier si la cuisson était à point. Bonne soirée.

    Maryse 13

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